mardi 10 mai 2011

CONFERENCE DEBAT; PREVENTION DES JEUX DANGEREUX

Il existe des jeux inoffensifs...et d'autres pas!

                                      


Le 28 avril 2011,

A l’initiative de la FCPE et
en collaboration avec les enseignants de Moreau et
en partenariat avec l’association  SOS Benjamin (agréée par l'éducation nationale), nous vous invitions à une conférence débat sur le thème:


Les jeux dangereux
en milieu scolaire et extrascolaire

Jeu du foulard, jeu de la tomate, happy slapping … Vous avez déjà entendu ces noms, mais en connaissez-vous les dangers et les conséquences ? 


QUELS SONT CES JEUX?

Il existe deux grandes catégories de jeux dangereux, présents dans tous les lieux de vie des enfants (Les jeux dangereux sont observés aussi bien à l'école qu'à la maison), préadolescents et adolescents :
  • Les jeux d’asphyxie ou non-oxygénation, par pendaison ou strangulation (jeu dit « du foulard », de la tomate, du sternum, de l’aérosol…). Ces jeux consistent à freiner l’irrigation sanguine du cerveau en comprimant une artère qui conduit le sang à la tête.

  • Les jeux d’attaque ou d’agression (jeu du bouc émissaire, de la mêlée, du pouilleux massacreur, de la canette, du taureau…). Il s’agit d’une violence physique gratuite menée par un groupe envers un enfant seul ou plusieurs enfants, membres ou non du groupe, consentants ou non.
A l'école élémentaire Louis Moreau, certains jeux sont pratiqués à l'insu du personnel encadrant: jeu du petit pont massacreur, par exemple. 

CONSEQUENCES

 Jeux d'asphyxie ou de non-oxygénation:

La pression exercée sur la carotide, par le jeune ou par un copain, provoque une diminution brutale de l’oxygénation du cerveau. Les conséquences immédiates recherchées sont des sensations de type hallucinatoire. Mais elles peuvent être suivies de spasmes, de convulsions, voire d’une perte de connaissance.

Si les jeunes cherchent à retrouver ces sensations hors de la présence de copains en utilisant un lien pour comprimer la carotide, le décès est très probable, l’hypoxie cérébrale étant suffisante pour perdre connaissance : en l’absence de témoin susceptible de ranimer le jeune, la situation devient irréversible en 3 minutes.

Ces décès ne doivent pas être confondus avec un suicide, malgré les apparences.

En outre, même lorsque le jeu est pratiqué en présence de témoins et qu’il n’y a pas perte de connaissance, la privation d’oxygène n’est jamais anodine : les cellules qui ont été privées d’oxygène ont souffert et des séquelles cérébrales peuvent être observées : troubles visuels, troubles de la communication, perte de mémoire, incapacité à faire des gestes quotidiens comme manger, marcher, aller aux toilettes, etc.

Jeux d'attaque;

Pour la victime, même consentante, les coups reçus peuvent générer de graves traumatismes voire la mort immédiate ou plusieurs jours après l’événement, qu’elle soit liée aux sévices subis ou au stress qu’ils ont généré.
Lorsque la victime a été prise au hasard à l’extérieur du groupe, le « jeu » vise également à dégrader l’image de la personne et génère des conséquences psychologiques importantes.


En France, un million de jeunes de 7 à 17 ans pratiquent ces jeux
En 2007, la Fondation de France a financé pour l’association SOS Benjamin une étude TNS SOFRES sur l’impact des jeux dangereux dans la société française.

Les résultats, publiés le 21 septembre 2007 à la Mairie de Paris pour l’association, sont alarmants :

Ces jeux dangereux se multiplient. Ils portent au moins 90 noms différents, qui vont du « jeu du foulard » au « happy slapping ». 84 % des enfants interrogés sont en mesure de citer au moins l’un de ces noms et 13 % des enfants disant connaître ces jeux les considèrent sans danger. 1 enfant sur 4 reconnaît qu’on lui a déjà proposé de jouer à un de ces jeux : plus de 2 millions d’enfants ont donc été sollicités.
12 % des enfants admettent y avoir participé, surtout pour faire comme les copains : près d’un million d’enfants de 7 à 17 ans ont déjà participé à des jeux dangereux. Le phénomène commence aussi à toucher les enfants de maternelle.
Il s’agit donc d’un véritable enjeu de santé publique, d’autant que les parents sous-estiment le risque : seuls 4 % pensent que leur enfant a déjà participé à un tel jeu et près de la moitié des enfants n’ont jamais parlé de ces activités à un adulte, dont 9 % par peur d’inquiéter ou de faire de la peine…

Lors de cette étude, seule la population française a été étudiée mais des phénomènes similaires ont été relevés dans les autres pays européens, aux Etats-Unis et au Canada.


SIGNES D'ALERTE


La connaissance des signes d’alerte est une information importante à donner aux adultes.


Signes physiques et psychologiques:


- Traces rouges autour du cou, ou sur le coté du cou
- Joues rouges, rougeurs dans les yeux (hémorragies intraoculaires)
- Violents maux de tete à répétition.
- Troubles visuels passagers (mouches volantes, vision floue...).
- Bourdonnements d’oreilles, sifflements.
- Fatigue.
-  Défaut de concentration, oublis, absences brèves de la conscience, défaut de la mémoire récente.
Signes comportementaux
3    Découverte d’un foulard, d’une écharpe, d’une corde, d’une ceinture, d’un lien quelconque, que l’enfant garde et veut garder sur lui en permanence, ou qui traine sans raison auprès de lui.
3    Agressivité soudaine, violence verbale et/ou physique.
3    Isolement, repli sur soi.
3    Questions posées par l’enfant sur les effets, les sensations et les risques de la strangulation.

QUE FAIRE?


L’association SOS Benjamin peut vous aider. Elle a pour objectif de développer par tous les moyens la lutte contre ces jeux dangereux qui touchent enfants et adolescents.
L’association propose principalement des actions de prévention pour alerter et informer sans psychose et sans mode d’emploi sur la pratique des jeux dangereux :
  • Mise à disposition d’un site Internet pour informer les familles afin de démasquer ces conduites à risques et d’intervenir avant qu’il ne soit trop tard. Ce site a recu la certification Hon code / Haute Autorité de Santé (HAS).
L’association apporte également un soutien aux victimes en permettant aux parents éprouvés par le décès de leur enfant ou de graves traumatismes générés par la pratique de ces jeux de trouver un lieu de dialogue et d’échange pour briser le mur du silence qui les enferme trop souvent.

dimanche 1 mai 2011

LE PERMIS PIETON (cliquer ici)



Remise des permis piéton aux classes de CE2 de la ville de Massy.

« Un programme de responsabilisation de l’enfant piéton, et de mobilisation de l’ensemble des circulants à la sécurité des piétons ».

Partout en France, le principe est de faire passer aux enfants entre 8 et 9 ans leur « Permis Piéton ». Par des mises en situation et un jeu de questions-réponses, le « Permis Piéton pour les enfants » enseigne au-delà des règles de circulation piétonne, le sens de la responsabilité individuelle, grâce à un ensemble de précautions, de réflexes et d’astuces supplémentaires permettant aux enfants d’assurer leur propre sécurité.